Extrait du livre:Inès Charleston: Chroniques d'une fille branchée

INES CHARLESTON : CHRONIQUES D’UNE FILLE BRANCHEE
par Cléo Buchheim


Chapitre 1

p.1
Premier jour. Et je suis « kind of nervous », excusez l’anglicisme mais ce terme traduit mieux que n’importe quel autre mon état d’esprit de l’instant. Je me regarde dans la glace. C’est bon, je crois que ça va un peu près. Je peux enfiler la veste, mais avec précaution pour être sûre de ne pas la froisser, au prix qu’elle m’a coûté.

- Bonjour, dis-je en me fixant dans la glace.
- Bonjour.
Non.
- Bonjour, avec le sourire.
Non, trop familier.

Après une petite dizaine de « bonjour » crispés, je parviens enfin à mon « bonjour » idéal. Vous savez, celui où les lèvres sont plissées de manière sympathique, souriante mais pas trop, où l’on voit tout juste les dents mais pas trop, il ne faut pas faire pub pour le dentifrice non plus. Vous voyez de quel « bonjour » je veux parler ? Non ? Et bien, tant mieux, car moi non plus.
Parmi mes sacs entassés dans un foutoir sans nom (ou si : bordel mais sans les putes), je trouve enfin celui qui m’accompagnera pour mon premier jour. Chic, discret, mais dont le modèle est assez connu pour que mes collègues féminines branchées m’acceptent comme l’une des leurs.
Lisser mes cheveux ? Je ne sais plus quelle est la coiffure qui fait la plus businesswoman. Je vois déjà les poils de certains de mes lecteurs (ices) (hypothétiques au moment où je rédige ces lignes) se hérisser en lisant tous ces mots anglais se disant déjà :
- Ah, en voilà encore une qui dénigre notre belle langue de Molière au profit de Shakespeare.
Ils se trompent, cet ouvrage, bien qu’actuel est un ode à la littérature francophone et, tout en restant « in », « fashion » (pardon pardon, mais est-ce ma faute si tous les termes « dans le vent » sont english ?).
Passons !

En me regardant dans le miroir, je repense à mon entretien d’embauche. Dans les grandes lignes, cela donnait :
- Parlez-vous couramment l’anglais ?
- Of course, avais-je répondu.
Evidemment (je traduis pour les quelques ignares qui n’auraient pas compris). Je me disais que la vieille harpie qui me faisait l’entretien me prenait vraiment pour une cruche. Bien sûr que je parlais bien l’anglais, j’avais fait un séjour linguistique avec EF, à Malte, quand j’avais 16 ans. Bien que mon apprentissage de la langue anglaise ait été quelque peu plus… hum concret (cherchez le jeu de mot), je pense que cette expérience enrichissante m’avait permis d’approfondir mon intérêt pour cette magnifique langue, ainsi que mes parfaites connaissances en vocabulaire, grammaire et crème solaire.
- Qu’est-ce qui vous intéresse dans le marketing ?


p. 2
J’avais évidemment évité de répondre que je choisissais, en général, la marque de mes collants en fonction de la publicité, ne voulant pas dévoiler mon côté midinette totalement influençable. Parce que j’étais un public-pigeon.
A la place, j’avais répondu un truc bateau sur ma profonde motivation, sur ce secteur que je jugeais passionnant, car alliant stratégie, économie, art, usw.
- Connaissez-vous nos produits ?
Bien sûr que je les connaissais, à moi seul, je devais leur procurer la moitié de leur bénéfice net.
- Quelles sont vos motivations ?
Avoir des cosmétiques gratuits, des entrées aux events organisés par la boîte pour promouvoir les produits, rencontrer le mec canon qui faisait la pub pour leur nouveau parfum, locaux de l’entreprise situé juste à côté d’un spa sympa…
Au lieu de ça :
- J’ai envie de travailler pour une entreprise en laquelle je crois et qui me correspond. Je n’ai pas peur du travail, quand je m’engage dans un projet, j’y vais à fond, je ne compte pas mes heures.
Ou quelque chose comme cela. J’avais étudié le soir d’avant avec l’une de mes amies, Maddison, les différentes questions pièges auxquelles on était soumis lors d’un entretien, j’avais appris par cœur quelques réponses super personnelles (mais pas trop) et désespérément ringardes. Bien que je pense que la chargée de recrutement n’ait pas été dupe à mon petit scénario préfabriqué, son collègue masculin semblait plus enclin à m’écouter. Une semaine plus tard, j’étais engagée. Je commençais mon premier emploi. Mon premier vrai job, ma première vraie paie. Comme toute étudiante, j’en avais fait des petits boulots : hôtesse, serveuse, toiletteuse pour chien, ou répétitrice pour un enfant qui avait redoublé deux fois suite à mes cours. Puis, cela avait été les stages, plus ou moins bien payés, plus ou moins intéressants, plus ou moins formateurs.

Et nous voici aujourd’hui. L’entretien était passé, il fallait à présent que je fasse mes preuves et que je montre aux futurs employeurs qui m’avaient engagé (enfin que les personnes payées par eux-mêmes avaient pris la peine de faire) qu’ils avaient eu raison. C’est pourquoi, je suis là maintenant, à l’instant même, stressée comme une folle dans mon minuscule studio, en train de me dire que je suis une incapable et que je vais me faire virer en moins de temps qu’il faut pour dire « ouf ». Trop tard, c’est dit !

Car en plus de cela, je viens d’emménager dans un studio. Avec mon budget quelque peu…serré, je n’avais pas eu grand choix pour trouver mon nid d’amour. Enfin, quand je dis nid d’amour, je veux plutôt dire garçonnière (comment dit-on au féminin ?) Etant donné que je suis une célibataire plus ou moins aguerrie qui se plaît à draguer et à vivre des relations sans lendemain avec des hommes sans avenir.


C’est le mois de juillet. Il fait une chaleur suffocante et j’ai eu la bonne idée de mettre un chemisier, une veste de tailleur et des mi-bas. Je trouvais qu’arriver pied nus dans mes nouvelles chaussures était une fausse bonne idée, car ça me créerait des cloques et je me voyais mal trotter difficilement jusqu’à mon bureau le premier jour pour cause de mal aux petons.
J’enlève mon foulard autour du cou. Tant pis si c’est mon porte bonheur que j’ai reçu pour la fin de mes études et si son prix comporte trois zéros. Je le fourre dans mon sac mais je trouve que mon foulard de marque qui sort de mon sac, cela ne fait décidément pas sérieux du tout.
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J’hésite quelques instants à remonter dans mon studio pour le déposer. Quand l’heure sur ma montre me rappelle à l’ordre.

Evidemment, c’est aujourd’hui que le chauffeur du bus a choisi pour se prendre une cuite terrible et roupiller sur son volant. Quelques passagers hurlent déjà de colère jusqu’à ce qu’il se réveille enfin et que le bus parte en crachotant. Evidemment, c’est le jour où mon voisin de siège a décidé que les douches, cela ne servait à rien. Evidemment, c’est maintenant que le sale gosse en face de moi décide de laisser tomber sa tétine baveuse sur mes genoux.
Je réalise que je préfère les enfants en photo.
Et encore !
Vous avez déjà vu les photos de ces pauvres bébés déguisés ? Terrifiant !

Je suis pour la politique chinoise de l’enfant unique.
Et encore !
Je balance la tétine sur le sol et j’essuie d’un air dégoûté la bave gluante qui trône sur mon pantalon flambant neuf. Elle me fait un petit sourire gêné, je le lui rends. Histoire de ne pas avouer que l’instinct maternel ne m’a pas (encore ?!) atteint.

Une petite vieille toussote à ma gauche, je me demande pourquoi. Elle est assise, elle n’a donc pas besoin de râler, je ne suis pas une de ces jeunes filles indignes qui ne daignent pas se lever quand entre une dame âgée. Alors que la plupart du temps, quand on se lève, elles nous crient à la figure qu’elles ne sont ni vieilles ni impotentes et qu’elles peuvent très bien rester debout. Mes yeux la regardent en coin. J’essaie de lire dans son visage si elle ne revient pas d’un récent voyage au Mexique et si elle n’est pas en train de contaminer tout le bus par la grippe porcine (ou H1N1 ou A).
Il y a des vieilles dames avec des cheveux blancs tirant sur le violet au Mexique ?


Le bus arrive enfin à mon arrêt. Je sors en trombe. J’ai chaud. Je me demande si s’attacher les cheveux, cela ne ferait pas plus sérieux, pour un jour premier. Je fais un essai en me fixant dans la vitre d’une voiture qui se révèle ne pas être vide. Je m’excuse auprès de son propriétaire qui en sort (en mesurant son ventre, sacrément rebondi, je jurerais qu’il a un poste important. En effet, en multipliant les dîners d’affaire, on parvient à un résultat en masse graisseuse visible sur l’abdomen. S’il mange souvent avec des clients au resto, c’est qu’il a un poste important. Donc, plus il a de clients, plus il a un poste important, plus il est gros, plus il a un gros ventre, CQFD).
Ou il boit beaucoup de bière pour oublier le fait qu’il vient de perdre sa femme parce qu’il a perdu son job.
Toute ma déduction vient de tomber tel un château de cartes.
Je me dis que je n’aurais pas dû dire lors de mon entretien que j’avais un esprit d’analyse aigu.

Parvenue à l’accueil de l’entreprise, je tente de prendre un air décontracté et concerné à la fois. Essayez un jour, vous verrez que ce n’est pas évident ! Je papote quelques instants avec la réceptionniste pour lui déclarer ma présence nouvelle au sein de l’entreprise. Elle semble s’en foutre comme de l’an quarante. Note, je la comprends, elle est payée à l’heure. L’esprit d’entreprise, comprend pas. Je lui demande où je dois me rendre, elle soulève les épaules en disant qu’elle ne sait pas.

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Je lui donne le nom de mon secteur, puis le nom de la personne qui doit me recevoir. Elle donne un coup de fil.
- Non.
- Comment ça, non ? dis-je.
- Ce n’est pas ici.
- Pas ici ?
- Non.
- Ah…
- C’est au bâtiment 67 G.
- Ah. Et… il est où, le bâtiment 67 G ?
- Vous n’avez pas reçu un courrier qui vous disait de vous y rendre ?

Je me rappelle d’un courrier reçu il y a quelque temps. Je l’avais parcouru sans le lire vraiment, pensant qu’il ne s’agissait que de paperasses administratives. Je me dis que cela commence bien.
Moi, de mauvaise foi:
- Non.

Elle me regarde d’un air suspicieux. Bien sûr qu’elle sait que je bluffe. Je n’ai jamais été douée au poker.
- Il faut sortir de ce bâtiment, c’est le deuxième à gauche.
- Très bien, merci, dis-je en prenant un air concentré.

Une fois parvenue dehors, je réalise que je n’ai absolument pas écouté où je devais me rendre et que je me suis contentée de prendre un air sérieux et entendu afin de sauver les apparences auprès de la réceptionniste, craignant trop qu’elle se moque de moi à la pause de midi avec les autres réceptionnistes de l’entreprise. Alors que franchement, qu’est-ce que j’en ai à faire ?

J’hésite à y retourner et à lui redemander de m’expliquer. Mais pour le coup, j’aurai l’air vraiment d’une cruche.
Le 67 G, cela ne doit pas être si compliqué à trouver que cela. J’erre un petit moment entre le 66 U et le 67 N quand je réalise que les immeubles ne semblent se suivre dans aucun sens logique, ni concernant les chiffres, ni concernant les lettres. J’hésite à appeler le numéro central de l’entreprise, sûrement la réception… hum…, jusqu’à ce que je rencontre un groupe d’hommes à qui je demande mon chemin. Pendant un bref instant, je crains de me retrouver face à mes futurs supérieurs qui me regardent d’un air goguenard :

- Alors, on s’est perdu, ma p’tite dame ?!

Je ris (j’suis une fille cool, moi, pas une folle du MLF). Quand je parviens au 67 G, devenu en l’espace depuis un moment synonyme du saint Grâl, j’ai dix minutes de retard, mon mascara a coulé sous la transpiration et je suis en nage dans mon tailleur hors de prix. Je demande en vitesse à la réceptionniste où je dois me rendre, oubliant d’être polie, alors que c’est finalement elle que je vais croiser tous les jours en venant au travail.

- Quatrième étage, troisième porte.



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J’écoute avec précaution et fonce comme une dégénérée jusqu’à l’ascenseur. Qui ne trouve rien de mieux que de descendre au sous-sol. Je trépigne de rage alors que je me retrouve à la hauteur du parking, seule dans mon ascenseur et que je comprends que le petit con qui a appelé l’ascenseur a changé d’avis. Tant mieux pour lui, je crois que je lui aurai réglé son compte. Quand mon lift chéri m’envoie enfin au quatrième, je m’interroge, troisième porte à droite ou à gauche ?
Gauche. Troisième porte. Ce sont les toilettes. Une d’éliminée.
Droite. Que faire ? Entrer directement ? Entrer sans frapper ? Frapper et attendre ?
Dilemme cornélien.
Pendant quelques secondes, je reste devant la porte telle une empotée, hésitant sur le comportement à adopter. Je frappe deux coups et j’attends. Personne ne vient m’ouvrir, personne ne répond.
J’entre.
Je n’aurai pas dû. Je me retrouve devant toute la salle, la lumière du rétroprojecteur en pleine face. La réunion a commencé et je suis en train de faire tout, sauf passer inaperçue !

- Ah, voilà la retardataire ! s’exclame un homme d’un âge certain, avec un ventre à la hauteur de son importance au sein de la boîte.

Je suis écarlate. Je me confonds telle une tarte en excuse, accusant le bâtiment 67 G de tous mes maux. Venant officiellement de perdre toute crédibilité auprès de l’entier du team du quatrième étage.

- Vous êtes bien Inès Charleston ?
- Oui.
- Vous pouvez vous asseoir.

Oui, c’est moi Inès = « Docteur ès In ».
Je tente de repérer une chaise vacante parmi la foule, les yeux encore engorgés de lumière, ce qui m’empêche de voir clairement. J’avance à tâtons et me dis, qu’au point où j’en suis, j’aurai pu mettre mes chaussures sans mi-bas, je ne suis plus à une cloque près. Quand j’aperçois enfin une chaise libre, un peu à l’écart du groupe, au premier rang, je m’y assieds sans demander mon reste. Celle-ci est mal réglée, elle grince quand je m’y cale. Voilà pourquoi personne n’en a voulu.
Je suis maudite.

La réunion prend fin. Mon cœur a battu la chamade contre ma poitrine pendant tout le long, tellement la honte m’emplissait encore. J’avoue ne pas avoir écouté grand-chose, trop occupée à me faire, encore et encore, le film de ce qui venait d’être ma première journée. La salle est plutôt petite comparée à la taille gigantesque des bâtiments. Nous sommes une petite dizaine dans la salle, pour la plupart, entre 20 et 30 ans, une majorité d’hommes. L’homme qui a fait la représentation nous invite tous à une petite visite des locaux, tout le monde se lève d’un seul élan.
Sagement, nous nous mettons tous en rang et attendons les instructions, tels de bons petits soldats. Je suis déçue de trouver qu’ils sont tous désespérément moches, je pensais qu’il y aurait au moins deux ou trois canons dans le lot des jeunes cadres débutant carrière en même temps que moi. Il n’en est rien. Le petit groupe se met en branle pour la visite du quatrième étage du bâtiment 67 G.


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La climatisation écrase nos poumons, je ne regrette pas tant que cela d’avoir mis des bas. Nous découvrons avec une émotion relative où se trouvent les toilettes, le bureau du patron de l’étage, le coin où est posée la cafetière payante. On nous dit qu’il est formellement interdit de fumer, que la cafétéria se trouve au rez-de-chaussée, que les bureaux des grands patrons sont dix étages plus haut, que le monsieur qui nous fait la visite trouve que les sorbets de la cafét’ ont un goût un peu bizarre. Je me sens grandie de ces informations.

Il nous demande si nous avons des questions. Comme toujours dans ce genre de cas, tout le monde baisse ses yeux ou regarde de côté d’un air emprunté. J’ai l’impression d’être à nouveau en 5ème année, quand l’instituteur nous posait une question. Un garçon avec des cheveux gominés (donc, j’en déduis aux dents longues) pose une question sur l’ouverture du bâtiment, genre pour dire : « vous comprenez, je travaillerai beaucoup, moi, les bureaux seront peut-être déjà fermés quand je partirais ». Le monsieur le rassure, nous allons tous recevoir un badge d’ici peu (ouf, nous voilà rassurés !).

Des petits groupes se forment au sein de notre joyeuse équipe. Il y a les deux jeunes filles qui s’adorent déjà, car elles partagent leur impression de leur dernière péridurale, les trois mecs un peu plus vieux qui se croient déjà maîtres du monde, parce qu’ils sont plus vieux (alors qu’il faudrait leur dire que s’ils commencent le même boulot que nous, plus jeunes, c’est qu’ils sont simplement plus ratés), deux mecs à lunettes. Restant seul : Gomina et moi. Gomina, c’est le fayot dont je vous parlais tout à l’heure. N’allez pas imaginer une possible relation torride entre nous. Certes, j’aime les hommes ambitieux, parfois même un soupçon vantards, mais Gomina fait une tête de moins que moi. Donc « no way », même pas un soir, lors d’une longue soirée trop arrosée, même pas pour une violente étreinte sur le bord de la photocopieuse.

Bientôt, la visite prend fin. Tant mieux, j’ai mal aux pieds. Je n’aurais pas du mettre des chaussures neuves, ma maman me l’avait dit, Maddison me l’avait confirmé. Ainsi, le monsieur nous abandonne lâchement à notre sort. Je m’attendais à un petit apéro de bienvenue où tout le monde vient et se lance une balle en disant :
- Salut, moi, c’est Jean-Paul, je suis ton super sympa boss et tu vas adorer travailler avec moi : Je joue au golf et ne te donne jamais de travail. Tu pourras te vernir les ongles à ton bureau et n’arriver que dès dix heures du matin. Bien sûr, tu rentreras chez toi quand tu le souhaiteras. Jamais je ne te passerais de savon et tu seras augmentée tous les mois.
Irréaliste ?
Ce n’est pas ainsi que cela se passe. On conclut la visite par quelques petits « merci merci » et chacun retourne à sa solitude, muni de la feuille de sa feuille de route où est inscrit précieusement le nom de son chef de son service. Je me demande pourquoi ils m’ont fait visiter le quatrième alors que les bureaux de mon équipe se trouvent au septième.

En entrant dans l’ascenseur, j’apprends que Gomina et Jacqueline (Péridurale 2, vous suivez ?!), sont également au septième. Quelle émotion ! Jacqueline dit être déçue que sa nouvelle copine, Suzy (Péridurale 1) ne soit pas au même étage qu’elle. Une amitié féminine si rapidement nouée à de quoi surprendre m’étonne. Elles se promettent de ne pas se perdre de vue et de se retrouver à midi à la cafét. On est bien contents pour elles ! Bon, Jacqueline, ce n’est pas tout, mais on t’attend.

Septième.

35 commentaires:

  1. Les 4 premières pages sont en ligne! Que pensez-vous du livre?

    Merci!

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  2. La suite ? viiite :-)

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  3. Voilà qui est fait! Les 5 premières pages sont en ligne!

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  4. bô gosse ton texte!!!!!!

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  5. La suite vient prochainement... Sinon, l'entier du texte est publié en septembre! il faut savoir se faire désirer... (ce qui vaut avec les hommes vaut-il aussi pour un roman?!)

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  6. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  8. Bonsoir à tous! Merci pour vos comments!

    La 6ème page du roman est en ligne!

    Je vous rassure: Il y a encore plein de potins-aventures à suivre!

    La date de la publication est à présent fixée: le 23 septembre 2010!

    PS: Laurence: Bonne chance pour tes révisions! Le blog rose n'est pas très discret à la bibliothèque! Ahah, c'est bien d'être une fille!

    PS: chers garçons: le rose sur les hommes, c'est so chic!

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  9. Aaaaaah, Laurence, je suis trop désolée, je voulais effacer mon commentaire (où j'avais fait une faute de frappe) et j'ai effacé le tien avec le mien!

    Merci pour ton commentaire, hélas je n'arrive pas à le remettre (la technologie et moi...)

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  10. Si je ne me trompe guère, le passage qui traite du porte bonheur d'Inès (son foulard) doit certainement faire référence au livre adapté au cinéma "confessions d'une accro du shopping". Ton style d'écriture est très percutant. C'est très plaisant, continue comme ça! xoxo

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  11. Cléo c'est la plus beeeeeeelle!!! :) See ya

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  12. Merci! Ah... je devine un connaisseur de la "chick's litt"!

    En effet, ce livre m'a sûrement influencé! Mais en plus, je dois également confesser ADORER les jolis foulards, surtout les carrés en soie!

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  13. Très bien alors ton admirateur anonyme te fera parvenir un très joli foulard Hermès à la condition que plus de 5000 ouvrages soient vendus. Ce en guise de récompense...

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  14. 5000 exemplaires pour un Hermès... je suis prête à relever le défi!

    Et merci à RR!

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  15. je vois que certains sont bien impatients de lire la suite...
    je confirme, vous avez bien raison!! hé oui, en tant que soeur de l'auteur (*fière fière*), j'ai eu l'immense privilège de lire l'entier du manuscrit avant sa parution! :)

    donc soyez patients et ne manquez pas la sortie en septembre.. en plus vous contribuerez ainsi aux 5000 ouvrages vendus et ... au joli foulard Hermès ;)))

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  16. Malheuresement ma couverture d'admirateur secret s'est envolée :) Cependant, le deal tient toujours... Alors courage et croisons les doigts pour que le nombre de 5000 soit atteint. xoxo D. haha

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  17. Hihi, allez, il ne manque plus que 4'891 membres à mon groupe facebook!

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  18. 4890 :-) ma bonne action journalière

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  19. J'aime beaucoup. Le style est simple, attractif, je suis sûre que ça plaira. De plus, l'humour dont tu fais preuve rend l'écrit encore plus coloré =)

    Chouette manuscrit !! ^^

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  20. Cette histoire est très belle.. Tu as raison, fais-toi désirer, j'achèterais ton roman.. Pourras-tu seulement me faire parvenir les références du livre, pour plus de facilité.. ?!
    bonne continuation, Amicalement.

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  21. Merci beaucoup pour vos messages, cela me fait vraiment vraiment plaisir! N'hésitez pas à parler du blog/livre autour de vous!

    J'ai le grand plaisir de vous dire que depuis aujourd'hui, mon roman est disponible en préréservation sur fnac.com et amazon!

    Concernant la référence, je vais me renseigner! Dès que j'ai l'information, je vous la transmet!

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  22. Référence pour préréservation sur fnac.com

    http://livre.fnac.com/a2902760/Cleo-Buchheim-Ines-Charleston-chroniques-d-une-fille-branchee?Fr=0&To=0&Mu=-13&Nu=1&from=1&Mn=-1&Ra=-14

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  23. Ben alors?? La suite la suite la suite!!!

    Cricri

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  24. la suite sera disponible à partir du 23 septembre dans toutes les bonnes librairies! (héhé, c'est la publicitaire qui sommeille en moi qui parle!)

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  25. Je découvre ton blog et ton bouquin aujourd'hui grâce à l'article dans Femina d'aujourd'hui. Je suis également genevoise!

    J'aime beaucoup ton livre, les 4 premières pages donnent envie de lire la suite...

    biz
    caro from geneve

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  26. bonjour moi aussi je suis venue par curiosité sur ton blog après lecture de l'article dans Femina. bravo pour les petites saynètes du blog, qui dénotent un sens de l'observation et j aime les chutes qui sont critiques et réflexives sur la sté. j achèterai sûrement le livre qd je le verrai en librairie pour avoir la suite de l'hisroite .... mais je ne comprend pas franchement la pertinence du titre du blog : pourquoi spécialement une fille branchée?

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  27. Merci de vous intéresser à mon blog et livre, cela me fait très plaisir! Il devrait être disponible dans le courant de la semaine à Fnac et à Payot. J'espère que vous l'apprécierez!

    Pourquoi fille branchée? Il y a une allusion un roman classique d'une grande écrivaine mais aussi, en découvrant le roman, on découvre le personnage d'Inès, une fille "dans le vent" mais qui est, avant tout, une vraie fille!

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  28. Bonjour.
    j'ai acheté le livre hier, voulant un lire une histoire sympas, pas trop longue. Je vient de finir le livre & frenchement, il est génial!

    Le design du livre, la présentation, l'histoire...
    Y aurait-il d'autres livres en librairie du même auteur ??

    JoyeuxNoel !

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  29. Bonjour !

    J'ai eu le plaisir de trouver ce livre que je ne connaissait pas hier sous le sapin et il est déjà fini ! J'ai adoré lire les aventures d'Ines et je suis bien contente de son partenaire à la fin !

    Heels

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  30. Bonsoir,

    Merci pour vos commentaires! Je suis vraiment ravie de savoir qu'Inès a participé à vous faire passer de belles fêtes de Noël!

    De nouvelles aventures sont en cours, celles d'Inès ou d'une nouvelle héroïne... je laisse un peu de suspens pour le moment! :)

    Il y a tellement d'histoires à raconter!

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  31. Bonjour Cléo,
    J'ai découvert ton dernier né "Paillettes et gros dossiers" grâce à un extrait gratuit sur kindle d'Amazon. J'ai tout de suite accroché ! J'adore ce style littéraire comme à la Bridget Jones (quel en est le nom ?). Maintenant c'est malin, je vais être obligée de l'acheter en entier, cachotière (lol). Je viens aussi de découvrir les aventures de Inès, génial aussi ! Je suis née à Genève et j'ai vécu en Suisse, mais aujourd'hui je vis non loin, dans la montagne en Haute-Savoie. J'ai encore ma famille sur Genève où je vais de temps en temps. Ca me fait plaisir de voir des expressions suisses et un décor helvète.
    Bisous d'une nouvelle fan
    Marjorie

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  32. Chère Marjorie,

    Merci beaucoup pour ton message! Je suis ravie de découvrir que tu as aimé les aventures de Jackie et d'Inès. Oui, nous habitons une très belle région, je voulais montrer que l'on peut être des "filles branchées" sans forcément habiter à Manhattan!

    Pour répondre à ta question, le style littéraire de Bridget Jones et de mes livres, c'est de la chick-lit!

    Encore ravie de t'accueillir dans mes lectrices.
    Amicalement,
    Cléo

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  33. Bonjour,
    J'ai également découvert votre livre: Paillettes et gros dossiers par l'extrait gratuit de l'appel store. J'ai adoré les premières pages. J'ai donc été OBLIGE d'acheter le livre. BRAVO j'ai plus qu'adoré, j'ai passé un très bel apres-midi en compagnie de ce livre. Il ne me reste plus qu'a découvrir les aventures d'Inès! Vite d'autres aventures je suis devenue accro! ça se soigne docteur?!?

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  34. Chère Carine,

    C'est une maladie pour laquelle il y a une seule remède: lire encore et encore! :-) Et de ce côté-là, j'aurai bientôt une très jolie nouvelle à vous annoncer!

    Merci pour votre message, c'est un tel plaisir de savoir que mon livre vous a fait passer un bon moment!

    Bienvenue sur ce blog et dans le club des filles branchées! :-)

    Amicalement,

    Cléo

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