vendredi 19 mars 2010

Un oubli?

Soirée chic à laquelle je me prépare depuis... hum... un siècle?! J'ai trouvé la robe idéale, les chaussures sublimes, le sac parfait dont la lanière fait un rappel avec les chaussures (oui, je sais, c'est has been... mais bon...), j'ai (presque)un cavalier qui m'attendra sur place (note pour plus tard, il est goujat de ne pas venir me chercher), mon maquillage fait pub pour la marque MAC (en mieux) et mes bijoux feraient pâlir d'envie les joyaux de la reine d'Angleterre (mon exagération est peut-être un tantinet marseillaise...)

Ne reste plus que ma coiffure. Il est 20h30... je devrais être à la soirée depuis... trente minutes. Mais je suis encore chez moi, avec comme seule coiffure mes cheveux ébouriffés suite au shampoignage head & schoulders (hé non, je n'ai pas de pellicules, on va plutôt dire l'Oréal, parce que je le vaux bien!). Bref, ma coupe relève plus du vieux paillasson dégoulinant (miam) que de la crinière de feu (héhé).

C'est là que je me souviens du vieil (et meilleur) ami de la femme: les bigoudis chauffants! Quoi, vous ne connaissez pas? Ce sont des bigoudis qui chauffent (waw l'explication), vous les portez 10 minutes et hop, vous avez la crinière de Julia Roberts dans "Pretty woman" (reste plus qu'à chasser le Richard... sans jeu de mot).

On m'appelle sur mon téléphone portable pour me demander ce que je fabrique. Je dis: "J'arrive j'arrive" (Alors que pas du tout, il faut que je trouve le rouge à lèvres adéquat parmi mes 589 tubes).

Je saute dans ma voiture, je me remets du mascara en conduisant (pas bien) et j'arrive en trombe à la soirée (pas très hollywoodien tout ça!).

Soudain, lorsque j'arrive, je me dis que mon look doit être sacrément réussi, car tous les regards se braquent sur moi. Je papote avec plein de gens, radieuse. Quand une heure plus tard, alors que j'ai fait la connaissance de la totalité de la salle) une amie vient vers moi et me chuchote:
- Euh... je ne sais pas si tu as remarqué, mais tu as un bigoudi qui est accroché à tes cheveux.

Je deviens (comme il se doit) écarlate et j'ai l'envie folle de prendre mes jambes à mon cou. Je tente le bluff:
- Ah... oui... c'est la nouvelle mode chez Jean-Paul Gauthier... tu ne le savais pas?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire